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Circuits FFCT en cote d'OR

Le 17 septembre 2021, à l'occasion du premier salon Vélo & Co organisé au Parc des expositions de Dijon, le Département de la Côte-d'Or a été labellisé " Terre de cyclisme" par la fédération française de Cyclisme.

Par sa présence sur le stand du Département, notre comité départemental FF Vélo a été associé à cette distinction en tant qu'acteur reconnu de la valorisation du territoire et rassembleur des amoureux de la petite reine et des familles de cyclotouristes parcourant routes et chemins aux côtés des cyclistes du quotidien et des cyclosportifs.

Il y a 5 ans, la Semaine Fédérale cyclotouriste Dijon 2016 a posé une première pierre en blasonnant la Côte d'Or de circuits de randonnées rayonnant depuis la capitale des Ducs de Bourgogne, circuits empruntés par 10 000 cyclotouristes enchantés.

Cet héritage 2016 d'itinéraires élaborés, nous l'avons mis en partage sur le site FFCT Vélo en France dans la rubrique "circuits". Ce sont nos #terroirs cyclistes.

 Au 1/1/2022, 78 citrcuits sont identifiables dans le site Vélo en France sur la Côte d'or ;  61 % de ces circuits ont pour point de départ de Dijon dont 19 parcours supérieurs à 100 km. Tous les circuits proposés ont plus de 20km.

Afficher  les circuits cyclotouristes de Côte d'Or avec le moteur de recherche de Vélo en France :

- 1) Saisir Bourgogne-Franche-Comté, FRA

- 2 ) Choisir le département 21 dans le menu déroulant des départements

- 3) choisir  Route ou VTT  dans le filtre "type de vélo"

Au 1 er janvier 2022, 62 circuits cyclotouristes route et 16 circuits cyclotouristes VTT sont identifiés en Côte d'Or.

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Circuits en cote D'OR  - COTE D'OR tourisme

L'application mobile gratuite Balades en Bourgogne Côte d'Or de Côte d'Or TOURISME, comprend de nombreuses boucles locales et quelques parcours au départ de Dijon ; près de la moitié des circuits proposés font moins de 20km (12 circuits dont 2 VTT). On y recense également les itinéraires incontournables empruntant les voies cyclables institutionnelles en site propre (un quart des parcours proposés) : Voie bleue,  Voie verte "Entre Champagne et Bourgogne", Voie des vignes,  Voie de Vaux sur crosne à Lamarche,  Voie verte Santenay Nolay.

Chaque itinéraire est documenté dans l'application ; le téléchargement optionnel génère une trace du parcours sur un fonds de carte.

Globalement le site Vélo en France et l'application mobile Balades en Bourgogne Côte d'Or de Côte d'Or TOURISME sont complémentaires. Il est toutefois possible de retrouver dans l'application de Côte d'Or TOURISME quelques circuits publiés sur le site Vélo en France avec une présentation adaptée aux écrans des mobiles.

Au 20 septembre 2021, 30 itinéraires vélo, route ou VTT, sont proposés par l'application mobile Balades en Bourgogne Côte d'Or de Côte d'Or TOURISME. Ces itinéraires vélo sont également accessibles à cette page du site Côte d'Or Tourisme.

 

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24 PARCOURS VELOS POUR SILLONnER Les routes de CoTE D'OR

L'offre Vélo nature en Côte d'Or fait l'objet d'un dépliant d'information disponible dans les Offices de Tourisme. Deux cartes y sont présentées dont une qui affiche 24 parcours cyclotouristes proposés par notre Fédération. Dans le dépliant, chaque parcours est identifié par un lieu de départ, la distance kilométrique et le niveau de difficulté classé de 1 à 3, du plus facile au plus difficile.

Nous avons constaté une demande, en particulier de personnes externes au département, pour avoir des parcours détaillés et transférables en support papier. Nous pouvons répondre à cette demande et, depuis fin juillet 2022, nous mettons à disposition ces itinéraires détaillés, à cette page.

Les liens d'accès suivants ouvrent un document parcours*.Pdf contenant un tracé à une échelle comprise entre 1/100 000ème et 1/150 000 ème, complété des centres d'intérêts du parcours. Tous les documents ont pour source le site Véloenfrance qui contient, en export, une trace GPX, ceci à l'aide du premier lien de chaque ligne ci-après.

Circuit 1 - Le Suzon et les falaises de Baulme la Roche  Départ Dijon - 64 km - niveau 2 -  Parcours à télécharger

Circuit 2 - Arriere côte et canal de Bourgogne Départ Dijon - 53 km - niveau 2 -  Parcours à télécharger

Circuit 3 - Clos Vougeot Citeaux   Départ Dijon - 72 km - niveau 2 -Parcours à télécharger

Circuit 4 - De grottes en collines Départ Dijon - 80 km - niveau 2- Parcours à télécharger

Circuit 5 - Les Sources de la Seine - Départ Saint Seine-l'Abbaye 82 km - niveau 3 - Parcours à télécharger

Circuit 6 - La Vingeanne/Pontailler-sur-Saône - Départ Pontailler-sur-Saône - 73 km - niveau 2 - Parcours à télécharger

Circuit 7 - Entre Saône et Forêt - Départ Auxonne - 69 km - niveau 1 - Parcours à télécharger

Circuit 8 - Le Val de Saône - Départ Saint Jean de Losne - 75 km - niveau 1 -  Parcours à télécharger

Circuit 9 - La Côte de Nuits - Départ Nuits-Saint-Georges - 57 km - niveau 2 - Parcours à télécharger

Circuit 10 - Les Grands Crus - Départ Beaune - 71 km - niveau 2 - Parcours à télécharger

Circuit 11 - Le Pays d'Arnay - Départ Arnay-le-Duc - 67 km - niveau 2 - Parcours à télécharger

Circuit 12 - De réservoirs en châteaux - Départ Pouilly-en-Auxois - 70 km - niveau 2 - Parcours à télécharger

Circuit 13 - Les contreforts morvandiaux -  Départ Saulieu - 55 km - niveau 2 - Parcours à télécharger

Circuit 14- Du Morvan à l'Auxois - Départ Saulieu - 81 km - niveau 3 - Parcours à télécharger

Circuit 15 - Balade gauloise - Départ Semur-en-Auxois - 64 km - niveau 2 - Parcours à télécharger

Circuit 16 -  Entre Armançon et Ozerain - Départ Vitteaux - 62 km - niveau 2 - Parcours à télécharger

Circuit 17 - De châteaux en abbayes - Départ Montbard - 58 km - niveau 2 - Parcours à télécharger

Circuit 18 - Entre Armançon et Laignes - Départ Montbard - 64 km - niveau 2 -  Parcours à télécharger

Circuit 19 - La route du crémant - Départ Châtillon-sur-Seine - 68 km - niveau 1  - Parcours à télécharger

Circuit 20 - La forêt de Châtillon-sur Seine - Départ Châtillon-sur-Seine - 75 km - niveau 2  - Parcours à télécharger

Circuit 21 - Les hauts plateaux - Départ Villaines-en-Duesmois - 56 km - niveau 2  - Parcours à télécharger

Circuit  22 - Les sources de la coquille - Départ Moloy - 58 km - niveau 2  - Parcours à télécharger

Circuit 23 - Le circuit des crêtes - Départ Grancey-le-Château-Neuvelle - 63 km - niveau 3  - Parcours à télécharger

Circuit 24 - Le pays des Tilles - Départ Selongey - 56 km - niveau 2  - Parcours à télécharger

 

 

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Curiosités intemporelles et éternelles de l’agglomération dijonnaise

Dans le périmètre de l'agglomération dijonnaise, ce circuit de 16 kilomètres, orienté nord-ouest, aborde des éléments du patrimoine naturel et historique accessibles à vélo, par le quartier Montchapet, Fontaine-lès-Dijon, Daix, Talant et la promenade de l'Ouche.

Le circuit prend son départ cour de la gare de Dijon, à proximité des quais de la gare routière. Direction place Darcy par l’Avenue Foch que les vélos empruntent en roulant au pas sur toute sa longueur.  Au numéro 2, prendre à gauche la rue Millotet puis la direction Montchapet par la rue du Rosoir.  Aux feux de l’intersection avec l’avenue Victor Hugo, viser en face la rue Montmartre dont le nom donne le ton d’une randonnée qui hissera ; virer à gauche par la rue Eugène Guillaume, où on aperçoit à droite, sur la façade aveugle du n°4, à hauteur de l’intersection, un trompe-l’œil futé arborant une futaie ; l’imposante construction, qui abrite un poste de transformation haute tension, s’est-elle inspirée de la galerie d’art qui lui fait face pour ériger cette fresque grandeur nature ? L’itinéraire conduit au Boulevard Eugène Spuller, abordé par la droite. Le premier kilomètre en faible pente est atteint au square éponyme de cette voie plutôt bien ombragée. La traversée du quartier Monchapet se poursuit en sérénité par la rue Claude Hoin, un peu moins végétalisée, mais où le square timbre-poste Darius Milhaud se fait remarquer comme une oasis de verdure. Positionné comme une frontière, aux limites de Fontaine-lès-Dijon et de Dijon, le boulevard des Allobroges, maillon de la première ceinture routière de l’agglomération dijonnaise, est franchi au kilomètre 2. Cette discontinuité ne tranche pas et ne change rien ; au-delà, on retrouve le même habitat de caractère qu’au kilomètre précédent ; l’artère du faubourg Saint-Nicolas et la rue du faubourg Saint-Martin assurent une transition fondue entre les quartiers résidentiels et le centre de Fontaine qui a le cachet d'un village niché. A hauteur du fruitier Saint-Martin, commerce de bouche au point kilométrique 2.4, la route s’élève d’une trentaine de mètres jusqu’aux feux de signalisation. Au-delà du kilomètre 3, la rue devient ruelle à l’image de la rue Bernard Mathey autorisée aux cyclistes dans les deux sens. On arrive ainsi au cœur du village où une signalisation rétro en lave émaillée invite à poursuivre vers Daix l'aventure vélo qui va être déroutée au passage de la mare du village, située au pied d’une butte arborée et coiffée d’édifices historiques ancestraux. Seule l’église Saint Bernard est visible depuis le plan d’eau. Cette vue en contre-plongée invite à prendre de la hauteur ; l’élévation, sur une distance de 250 mètres, est conduite par la rue de la source, en surplomb de la rive animée, en été, par les coassements de batraciens et par les pêcheurs de carpes. Après le passage devant la galerie d’Art municipale, les feux de la rampe s’intensifient rue Saint Bernard et ne prennent fin qu’au kilomètre 4 à la place des Feuillants. A l'écart des lieux communs, le sommet génère des clichés qui rassemblent les percées panoramiques sur la métropole, l'église, la basilique, la maison natale de Saint Bernard. Après un retour descendant à la case mare, la route de Daix fait tourner le dos du cycliste aux campaniles dédicacés à Saint Bernard et offre au sud, une première perspective sur la butte jumelle de Talant (355m) d’où émerge la flèche de l’église gothique Notre Dame.  La rocade (LINO), repère de cette progression nord-ouest, est franchie au point kilométrique 5. Le village de Daix peut s’apparenter selon l’inspiration, à certains villages viticoles de la Côte de Nuits ou de Beaune. Un viticulteur local a fait don d’un pressoir à la commune ; l’instrument est installé sur la Place du Marronnier où on peut dénombrer en réalité 5 marronniers.  En haut du village, les institutions civiles et religieuses semblent s’être données le mot pour faire front à l’avancée du plateau, Le Plain de Saint-Laurent : côte à côte, la mairie, l’église et une haute muraille de pierres sèches sont adossées à la colline boisée. Retour buissonnier par la rue des Ecoles et le Chemin des Petits Prés. Au kilomètre 7, à gauche, vue sur la colline de Fontaine avec au premier plan des plaines de jeux rectilignes recouvrant la LINO cachée en tranchée couverte. La limite avec Talant est atteinte à hauteur des feux de la route de Troyes.

Rejoindre le belvédère de l’église Notre-Dame par la voie de bus, la rue de la Butte Chaumont puis la rue des Quetins. Au stop prendre à gauche puis serrer à gauche, pour virer rue du Grand Puits en montée vigoureuse sur une distance de 300 m. La pente s’adoucit ensuite dans le Vieux Talant et l’ambiance médiévale de la rue des Orfèvres. L’altitude maxi de la randonnée est atteinte au kilomètre 9. L’esplanade de tables d’orientation : panorama plein sud sur Fontaine d’Ouche, le lac Kir, l’arrière-côte. Retour rue des Quetins pour engager une descente plongeante vers le lac : l'aménagement cyclable sur trottoir longeant l'avenue de la Combe Valton permet d'en garder le contrôle. Après le passage en tunnel sous la voie ferrée, se diriger vers le barrage du Lac Kir par la voie de bus de l’Avenue du Premier Consul. Au pied de la corniche de Talant, un Grenadier fait face au lac Kir depuis plus d'un demi-siècle. La statue, offerte par la Ville de Paris en 1970, ornait le pont de l'Alma en 1960, avant sa reconstruction. Le Grenadier, tout comme le Zouave, sont des oeuvres du dijonnais Georges Diebolt en hommage aux combattants de la guerre de Crimée. Poursuivre jusqu’au camping par la Promenade de l’Ouche en longeant la rive gauche. Suivre la direction Puits de Moise, C.H.S La Chartreuse pour redécouvrir un trésor médiéval, les très raees vestiges d’un ancien monastère, la chapelle construite au XIXe, un parc composé d'exceptionnels arbres centenaires (cèdre du Liban, séquoias).  Rejoindre la Cité de la gastronomie par la promenade de l’Ouche atteinte par la rue du Faubourg Raines et la rue Hoche.  Crochet final par le platane bicentenaire de la Liberté situé Allée Bernard Loiseau et un retour tranquille au point de départ, cour de la gare, par la Promenade de l’Ouche, l’impasse Thibaudot, la Rue Nodot avec la possibilité de prendre le passage Henri Vincenot.

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dijon : Grands boulevards, chemins et sentiers

A la découverte de Dijon et des communes riveraines. Ce parcours de 28km, étiré de l'est à l'ouest, est réalisé à 90 % sur des pistes ou couloirs cyclables ; il emprunte plusieurs boulevards, traverse le campus universitaire, passe en revue fugitive des équipements sportifs, marque une longue transition verte sur les chemins, promenades et sentiers du bord de l'Ouche, de Longvic à Plombières avant un retour au point de départ. Le tout avec deux incontournables : le lac Kir et le parc de la Colombière.

Ce circuit au départ de la cour de la gare de Dijon, commence par un enchaînement d'une avenue et de quatre boulevards : Avenue Maréchal Foch,  Boulevards De Brosses, Trémouille,  Georges Clémenceau, Champagne, le long du tramway. L’avenue Poincaré est oubliée à partir du n°10 pour récupérer, à gauche, les tranquilles rues d’Alembert et d’Arsonval, et le parcours arrive sur le Boulevard des Martyrs de la Résistance.

A partir de là, direction plein sud à droite vers le Boulevard Trimolet, de nouveau le long des voies du tramway. Après quelques tours de roues sur le boulevard Paul Doumer, c’est le début d’une revue de sites sportifs : le Parc des Sports Gaston-Gérard, la patinoire, tous deux situés sur ce versant nord de la petite colline de Montmuzard.

Sur cette colline fut édifié un somptueux château au XVIIIe, représenté dans une œuvre du peintre Jean-Baptiste Lallemand visible au musée des Beaux-Arts de Dijon. Le haut de la colline est parcouru par le boulevard Jeanne d’Arc que le circuit emprunte en continuant de longer les voies du tram.

A l’intersection avec l’avenue du stand, prendre à gauche en direction de l’hôpital François Miterrand pour découvrir une œuvre d’art cachée dans les parterres qui bordent les accès principaux à l’hôpital (point kilométrique 4.400). Il s’agit d’une composition de 24 plaques émaillées qui racontent de manière poétique 24 autres lieux de la planète situés à la même latitude que le CHU ; l’œuvre est intitulée « La Boudeuse et l'Étoile ». Parmi ces plaques, il y en a curieusement une qui concerne l’écluse de Maxilly sur saône dont il faut imaginer l’ouverture des portes. Le Comité culturel du CHU est à l’origine de cette invitation au voyage autour du monde ; il a fait appel à Olivier Vadrot, artiste Beaunois qui s’est associé pour les textes à Célia Houdart.

Continuer le circuit en descendant le versant sud de la colline Montmuzard par les espaces du campus universitaire. L’esplanade Erasme, qui démarre près de la station de tramway du même nom, est l’axe adapté dans toute sa longueur pour rejoindre la rue des Champs Prévots, puis en tournant à droite la rue des Péjoces.

Au point kilométrique 6, le boulevard Mansard est le 9ème boulevard du circuit. Après la place Roger Salengro, prendre à droite la rue Clément Janin, traverser la rue de Longvic et accéder au cours du Parc, face à la piscine du Carrousel. Alors partir vers la gauche. Admirer la grille du Parc de la Colombière à votre droite et entrer dans le Parc pour pédaler sur sa piste circulaire et en faire le tour complet ! En sortant, poursuivre à droite l’aventure en direction de Longvic, par le passage du Parc réservé aux bus, taxis et vélos.

En direction du centre de Longvic, la piste cyclable, créée en 2022, permet de passer en revue, le stade Bourillot, le quillier du bowling classic Dijon Côte-d’Or, le complexe sportif Véronique-Pecqueux-Rolland. Après le pont sur la voie ferrée, à l’espace Jean Bouhey, se diriger à droite à l’arrière des cours de tennis.

Prendre alors la Coulée verte vers la droite, passer sur la passerelle qui enjambe l’Ouche, puis à droite ; après le circuit de voitures miniatures et les ateliers municipaux, le sentier des six Vannes remonte le cours de la rivière sur l’autre rive, au cœur d'un arboretum ; une liaison permet la jonction avec la véloroute qui borde le canal de Bourgogne à emprunter vers la droite et Dijon.

 Au bout du Quai Gauthey, prendre à droite l’avenue Jean Jaurès aménagée en vélorue. Poursuivre Place du 1 er Mai, longer le seul parking de Dijon sans badigeon, le parking Monge. A gauche, après la cité de la gastronomie, emprunter la piste cyclable aménagée sur la bordure gauche de la rue du Faubourg Raines.

 Ensuite passer sans transition de la ville à la campagne par la Promenade de l’Ouche. Le caractère champêtre accompagne le cycliste pendant 2 kilomètres jusqu’au barrage du Lac Kir. Laisser le lac Kir à votre gauche et continuer vers la plage. Au pied de la corniche de Talant, on peut admirer une des statues qui ornaient le pont de l’Alma en 1960 avant sa reconstruction. Ce Grenadier, tout comme le Zouave qui est toujours en place en bord de Seine, est une œuvre du dijonnais Georges Diebolt en hommage aux combattants de la guerre de Crimée. La statue a été offerte par la Ville de Paris à la Ville de Dijon en 1970.

Longer le Lac Kir par la piste cyclable vers l’ouest. Immédiatement après le bout du lac, quitter le lac et poursuivre tout droit ; le décor change : parcelles de jardins, vergers, espaces verts. Le chemin du Vallon offre cette impression de circuler dans des hortillonnages, des serres ou une pépinière.

Le village de Plombières-lès-Dijon livre quelques curiosités : son église du XVIe, son château des Evêques, un édifice échafaudé par des religieux devenu caserne d’une Compagnie Républicaine de Sécurité. Après l’église, tourner à gauche pour descendre par des rues étroites vers la rivière et le canal.

Retour vers Dijon par la véloroute du canal, passage au Maquis, autre nom de l’écluse 51 de Bruant, envahie de renouées du Japon et restylée en espace culturel par une association. A hauteur de l’écluse 52 des Carrières Blanches (point kilométrique 25), laisser le canal à votre droite et poursuivre tout droit, vers le barrage du lac, faire le tour du parking et emprunter à droite l’avenue du Premier Consul, puis l’avenue Albert 1er.

Alors que la Chartreuse de Champmol est à votre droite, tourner à gauche pour enjamber les voies du chemin de fer qui entrent en gare, puis de suite à droite par la rue des Perrières qui offre un panorama de premier choix sur le porche et les clochers de la cathédrale Saint-Bénigne. Vous êtes de retour dans la cour de la gare de Dijon.

 

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l'arbre totem

Je suis un arbre protecteur, planté au printemps 2023 par un pépiniériste sur sa propriété. Je suis commun dans l'environnement méditerranéen et je m'éparpille aussi au nord de la Loire. Mais selon mon propriétaire, les autres représentants observables en Côte d'Or, sont certainement moins imposants et non taillés comme je le suis.

J'ai une taille en nuage qui me donne une apparence d'arbre japonais et mon implantation est isolée sur fonds de plaine, ce qui semble me situer dans un lieu désertique comme l'est un arbre de Josué, espèce rencontrée dans plusieurs Etats d’Amérique du Nord et du Mexique. Ni leurre, ni trompe l’œil, je suis cependant originaire d’Asie Mineure. Dans l’Odyssée d’Homère, Ulysse bénéficie d’une protection impénétrable pour se reposer grâce à une double cépée d’un arbre de mon type. Dans la civilisation celte je suis censé protéger ceux qui naissent le 23 septembre car, selon des croyances, je suis un des 4 arbres, parmi les 21 qui composent l’astrologie celtique, à faire figure d’exception : le bouleau pour le solstice d’été, le hêtre pour celui d’hiver, le chêne pour l’équinoxe de printemps et mon espèce pour l’équinoxe d’automne. Quant aux autres arbres, ils sont associés à des intervalles de dates ; par exemple l’orme est en liaison avec les naissances comprises entre le 12 et le 24 janvier et entre le 15 et 25 juillet.

Ainsi vénéré par les Celtes, j’ai la valeur d’un arbre totem. Protecteur, je suis protégé par des merlons de terre sur le site où je suis planté, déclaré en travaux et inaccessible : il est interdit au public et sécurisé par une alarme infrarouge. On peut néammoins m’observer en sortie de village, depuis la terrasse du restaurant les Quatre Vents à l’intersection de la route de Barges et de la départementale reliant Dijon à Seure. En Sicile dans la vallée des Temples, des spécimens millénaires peuvent être observés près du temple de la Concorde. Tout concorde quand  j’illustre le drapeau de l’ONU d’une couronne de mes rameaux. Symbole de paix, de sagesse, je porte des petits fruits verts ovoïdes, d’un violet foncé à maturité, à noyau très dur, oblong et aigu aux extrémités. Mon fruit d’une saveur âcre à l’état frais, prend un goût agréable après immersion dans une saumure.

Je suis, je suis l'olivier de Saulon-la-Rue.

Pour se rendre à Saulon-la-Rue, consultez le circuit 3 "Clos Vougeot/Citeaux" proposé dans le dépliant des offices de Tourisme, 24 parcours pour silloner les routes de Côte d'Or

 

 

 

Près de l'INSERM, jeune plant d'olivier en mémoire de Nathan, élève ingénieur originaire de Chaumont (52), décédé le 6 janvier 2019 à l'âge de 23 ans, après une commotion survenue en novembre 2018 au cours d'un match de rugby inter-écoles.

 

 

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l'arbre blasonnÉ

Ceux qui ont des connaissances en héraldique sauront décrypter la localité où cet arbre est planté. De gueules à la croix patriarcale d'argent surchargée de deux clés d'or en sautoir.

Je suis un arbre auquel est fixé, à l’aide d’une chaîne métallique, un écriteau renseigné des armoiries d’une commune de Côte d’Or et du nom de l’auteur du livre « Histoire naturelle ». Ce naturaliste est né en Côte d’Or mais pas dans la localité où je suis planté. Chaque armoirie ou blason symbolise soit une famille, soit un état, soit une ville ou un unique village.  Pour décrire un blason, on utilise un vocabulaire particulier. On commence toujours par décrire la couleur du fond de l'écu. Ensuite on décrit les formes et leurs couleurs, puis les signes et leurs couleurs. La description des blasons fait partie d’une science, l’héraldique.  En héraldique, le sinople est la couleur verte, gueules signifie rouge, azur bleu et sable noir. Il arrive que des arbres soient représentés dans un blason. C’est le cas pour celui de la ville de Chamonix et son épicéa vert : Tiercé en barre, au premier, d’azur à une crête de montagne d’argent chargé d’un épicéa de sinople, au deuxième aussi d’azur chargé de cinq edelweiss boutonnées d’or rangées en barre ; au troisième de gueules à une tête de chamois d’or.

Je suis un type d’arbre qui figure sur le blason de la ville de Château-Chinon. Voici une autre définition héraldique de la commune qui m’accueille : " De gueules à deux clés d'argent passées en sautoir accompagnées en pal d'une croix triple d'or".

Grâce aux archives de l’ONF, je suis un des arbres les plus connus de Côte d’Or. D'une circonférence de 2m50 en 1905 je suis passé à 4m10 en 1970, 4m71 en 2008 ; ma hauteur est de 30 mètres. Planté il y a plus de 200 ans, j’ai été dépouillé d’une dizaine de branches en 1989 ; j’en porte les cicatrices.  Je serais contemporain de Buffon, né à Montbard en 1707 et mort à Paris en 1788.

Si vous connaissez ce lieu pèlerinage du nom de chapelle de Notre Dame du Chemin vous êtes presque au bon endroit ; autre indice, je fais face à la colline de Corton en lisère du  Bois de Petite Borne.

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l'arbre avaleur de vierges et de vélos

Après une pause hivernale, voici la reprise des sorties vélo, au réveil de la nature, à la rencontre d’arbres remarquables de notre département.

Pour ce 21 mars, déclaré journée internationale des forêts, on s’accorde une dérogation en dehors de la Côte d’Or, sans trop s’écarter de ses limites, pour aller à la rencontre d’un arbre d’exception. Saurez-vous le localiser ?

Je suis un arbre situé dans un territoire rétrocédé par l’Espagne, devenu français en 1678 par le traité de Nimègue, à la conjonction de quatre départements Bourguignons-Francs-Comtois, là où la vallée est parcourue par une rivière qui se teinte au moment des crues, de couleur pelure d’oignon, appellation donnée à ces vins rosés, souvent alloués autrefois comme prix de loteries des fêtes foraines.

Je suis situé à 6 kilomètres d’un village médiéval qui bénéficie du label « Plus Beau Village de France » et à proximité d’un lieu de prière cistercien du XII ème siècle, où j’avais pour usage de délimiter les terres de l’abbaye comme trois autres arbres disparus. Je suis du même type d’arbre que celui qui compose le tableau de Delacroix à l’église Saint-Sulpice à Paris, La lutte de Jacob avec l’Ange. Je symbolise la force, la communication entre le ciel et la terre. En près de quatre siècles, ma croissance se résume à 23 mètres de hauteur et 8 mètres de circonférence, dimensions qui me nantissent d’une constitution sacrée et m’ouvrent droit aux cérémonies et aux rituels.

Dans mon village, on m’attribue une spécialité spirituelle : avaleur de saintes vierges. Je tiens ce surnom d’une coutume qui consiste à m’offrir, lors d’une grande procession à l’Assomption, une statuette bénie de la Vierge Marie. L’offrande est fixée entre deux branches maîtresses ; avec la croissance de l’écorce, la statuette disparaît au bout d’une quarantaine d’années ; 8 ont été englouties. Les deux dernières processions ont eu lieu en 1949 et 1988. D’autres ingurgitations auraient nourri mon développement : il y a cette légende peu chrétienne, fantaisiste, et à vérifier qui prétend que je me gave des vélos plaqués contre mon tronc par des cyclistes incontinents embusqués dans le végétal limitrophe au nom de Bois d'Aval.

Pour me situer, l’affluent de la Saône sert de direction ; vous me trouverez rive droite, en aval de l’abbaye, en bordure de la D21, à la sortie du village en lisière du bois bien nommé.

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Pour se rendre à Bresilley consultez l'itinéraire  6 "La Vingeanne/Pontailler-sur-Saône" proposé dans le dépliant des offices de Tourisme, 24 parcours pour silloner les routes de Côte d'Or. Au départ de Pontailler-sur-Saône (Voie Bleue) prendre la direction de Perrigny-sur-l'Ognon, puis Broye, Pesmes, Malans, Bresilley. Soit 22 kms.

Trace du parcours depuis Pontailler-sur-Saône

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L'arbre cathedrale

La Saint Sylveste évoque le nouvel an et la forêt ; dans la thématique "Un circuit, un arbre" qui nous conduit à des arbres remarquables de Côte d'Or par des circuits cyclotouristes identifiés, voici un douzième arbre tout à fait adapté à la période de fin d'année. De quel arbre s'agit-il ?

Arbre sacré dans trois religions, emblème d’un pays surnommé à son âge d’or « Suisse du Moyen Orient », je suis sur un drapeau national. En ajoutant les essences locales d’Afrique du Nord, d’Himalaya ou de Chypre, ma présence est quasiment universelle sur la planète où je sais m’acclimater loin de ma terre originelle.

Mes feuilles sont des aiguilles disposées en bouquets sur des rameaux courts ; mes fruits sont des cônes qui ont la forme de mini-tonnelets ou de gobelets, sans creux au sommet : ils composent des guirlandes sur mes branches qui s’apparentent aux candélabres d’un lieu Saint. Symbole d’espoir, de liberté et de mémoire, j’ai donné mon nom, dans l’agglomération dijonnaise à un stade, une salle de spectacle. Dans le parc urbain, labellisé Ecojardin, du Centre Hospitalier de la Chartreuse, mon semblable est proche et probablement contemporain de la nouvelle chapelle néogothique consacrée en 1844, près de laquelle ne subsiste qu’une ruine romantique de l’une des deux tours menant à l’oratoire ducal de l’ancien monastère de Champmol fondé en 1385 par Philippe Le Hardi.

A Paris au Jardin des Plantes, depuis 1734 un spécimen est dressé sur la butte Coypeau, ancien dépotoir médiéval aménagé en monticule qui porte le nom de labyrinthe ; l’arbre, situé près de ce point haut, aurait été rapporté d’Angleterre par Bernard de Jussieu ; on le découvre après avoir parcouru un chemin en spirale. La question est la suivante : peut-on trouver en France un sujet de mon espèce plus vieux que ce Jussieu ? Buffon, né à Montbard, naturaliste et intendant du Jardin du Roi, de 1739 à 1788 (ancien nom du Jardin des Plantes) aurait peut-être eu la réponse. Aurait-il eu aussi son avis sur mon âge ?

Je suis situé dans un ancien prieuré fondé en 1188 par des moines bénédictins grâce à des dons fonciers des seigneurs de Vergy ; les religieux de l'abbaye Saint Vivant restent propriétaires du prieuré jusqu’à la révolution et développent une culture de la vigne en terrasses dans les coteaux les mieux exposés. Comme ils l’ont fait à Vosne-Romanée, rue du Temps Perdu, ils installent un vendangeoir dans cette annexe de l’abbaye. On peut penser que je me suis développé sous cette administration bénédictine, même si rien ne fait foi.

En déambulant sous mes branches charpentières, certains ont le sentiment d’être dans la nef d’une cathédrale ; ma ramure s’est développée amplement et déborde sur les toitures des bâtiments actuels qui ont remplacé, à la fin du XVIII ème siècle, les constructions initiales. Prenant appui sur mon fût central et sur un premier niveau de grosses branches longitudinales de la taille de madriers, d’autres branches positionnées en arbalétriers composent mon faîtage à l’exemple des arcs boutants et croisées d’ogives d’édifices religieux.

L’ensemble de ma structure renvoie une atmosphère spirituelle qui me donne un côté intemporel. Mon âge approcherait 700 ans, selon la Présidente de l’association culturelle et archéologique qui accompagne les visiteurs dans ce domaine privé. A la révolution, le domaine, vendu en bien national, est acquis par une famille bourgeoise ; ensuite, il devient, entre autres, la propriété d’un pharmacien beaunois dont la fille s’est mariée avec le chansonnier parolier Paul Coline, auteur des paroles de l’opérette « Les chevaliers du ciel » interprétée par Luis Mariano. Paul et son épouse, héritiers de la propriété, ont séjourné au prieuré. Leurs enfants, après le décès des parents en 1990, ont vendu le bien. Je toise les 20 mètres ; j’étais beaucoup plus haut avant d’être foudroyé vers 1940. A l’occasion des opérations d’entretien et de toilettage qui ont suivi, vers 1950, des spécialistes ont évalué mon âge à 600 ans.

Je suis un conifère et j’ai les caractéristiques d’un arbre éternel ; à l’approche de la Saint Sylvestre, pape qui consacra une basilique romaine et dont le nom évoque la forêt, je laisse le soin aux experts forestiers d’évaluer mon âge. Je suis, je suis, je suis situé en Hautes Côtes de Nuits. Je suis le cèdre du Liban du prieuré d’Arcenant ; arbre cathédrale ou arbre de la Saint Sylvestre, c'est comme vous voulez pour clôturer l'année.

Pour se rendre à Arcenant à vélo, consultez l'itinéraire  9 "La Côte de Nuits" proposé dans le dépliant des offices de Tourisme, 24 parcours pour silloner les routes de Côte d'Or.

Album photos 1      Album photo 2 (Crédit photo Ph. B.) Album photos 3

Contact pour visite du site :  ACAHN

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L'arbre cachette

Avant d'évoquer l'arbre n°11 de la thématique des circuits cyclotouristes  qui nous conduisent à des arbres remarquables de Côte d'Or, voici la réponse concernant la localisation de l'arbre n°10.

Ce nest plus un secret, l'arbre "Bien balancé", est situé à Collonges-les-Bevy. Les adhérents qui ont transmis la bonne réponse seront informés par mail des modalités de remise de leur récompense. Sans autre transition, passons à l'arbre n°11.

Je suis un arbre facilement reconnaissable car mon écorce se détache en grands lambeaux ; cette pelade s’accélère par fortes chaleurs et met mon tronc à nu. Je change ainsi de peau chaque année. Je suis en face à face avec un autre arbre de la même espèce qui présente le même caractère écaillé et marbré sur son tronc. Ma particularité c’est d’être balafré depuis le sol, d’une entaille haute de deux mètres et suffisamment large pour y faire entrer un enfant ou un adulte non corpulent.

La foudre est à l’origine de cette porte d’entrée ouvrant sur mon cœur ; hier courtisé par les insectes, je le suis désormais par les bambins. En hôtel à insectes ou en cachette à gamins, je suis grand seigneur. Des châtelains j’en ai côtoyé depuis 1599, date à laquelle moi et mon compagnon aurions été plantés sur une décision d’Henri IV, au titre de faveur royale au maître des lieux de l’époque. Nos troncs trônent à proximité d’un pont dormant en surplomb d’un large et profond fossé sec et circulaire qui ceinture un ensemble de bâtiments appuyés sur d’anciennes structures de fortifications. En été mon feuillage dissimule la bâtisse qui est démasquée dans une cour intérieure et apparaît comme un palais. L’ancienne place forte a bénéficié d’opérations successives de restauration et de réhabilitation. Les plus récentes et les plus ostentatoires confèrent aux toitures le cachet des toits bourguignons d’inspiration flamande : des attributs polychromes qui blasonnent le ciel et rappellent l’héritage artistique de l’union de Marguerite III de Flandres avec Philippe le Hardi, mécène du monastère de la Chartreuse de Champmol et qui a donné en juillet 2021 son nom au château associé à un domaine viticole.

Je suis planté dans le haut du village ; cette situation isolée et mes origines orientales ont probablement favorisé ma longévité, contrairement aux espèces hybrides menacées par un champignon et souvent alignées le long des canaux ou des routes. Victime de la foudre, je résiste avec des apparences d’arbre têtard couronné d’une cépée aux rejets vigoureux mais qui ne dépassent pas mon congénère qui domine à 32 mètres. Ensemble nous avons été distingués Arbres remarquables le 24 mars 2014, par l’association A.R.B.R.E.S.

Pour ne plus rien vous cacher, je suis, je suis le Platane d’Orient du Château Philippe Le Hardi à Santenay.

Pour se rendre à Santenay à vélo, consultez l'itinéraire  10 "Les Grands Crus" proposé dans le dépliant des offices de Tourisme, 24 parcours pour silloner les routes de Côte d'Or.

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l'ARBRE BIEN BALANCé

Arbre n°10 dans la thématique des circuits cyclotouristes  qui nous conduisent à des arbres remarquables de Côte d'Or, il s'agit de deviner, comme pour les  arbres précédents, la localité où cet arbre remarquable, plutôt perché, est implanté.

Au cœur du village, par ma taille je suis déjà un arbre qui ne fait pas dans la demi-mesure ; j’ai également été témoin d’opérations d’évaluations de charges et de tares. La place que j’occupe aurait pu être dénommée, place du poids public, du poids-bascule, de la bascule ou du pesage, mais  j’ai le bénéfice de l’âge et  je n’ai donc pas de concurrent candidat au nom de la place qui porte le nom de mon espèce.

Sous mes branches on rendait donc la justesse comme Louis IX rendait la justice à Vincennes. La correspondance entre arbre, justice et balance traverse l’histoire religieuse et sociale de l’humanité, bien au-delà de l’époque romaine. Le mot latin « Colonicae » désignerait l’origine du nom de ma localité, un territoire domestiqué par des colons romains dont l’occupation fut attestée jadis par un oppidum.

Ma situation est perchée à 417 m, cent mètres au-dessus d'une vallée voisine, au pied d’un plateau culminant entre 500 m et 600 m. Autre curiosité du village à mentionner, le château tricentenaire privé, dont la toiture d’une aile a été en partie détruite par un incendie en 2020 ; sa restauration a été engagée ; malgré des dommages irréversibles, un patrimoine essentiel subsiste : une chapelle, un pigeonnier, des stucs réalisés par des artistes italiens, un grand escalier et ses bas-reliefs qui  évoquent les douze travaux d’Hercule, le salon et ses boiseries, ainsi qu’une insolite galerie avec ses baies vitrées.

 

 

 

Dire que des pesées étaient réalisées avec la bascule du village, sous mes branches est d’une justesse adaptée. On ne pesait pas le pour et le contre, on ne pesait pas les âmes mais des quantités de cueillettes de baies de cassis et de groseilles produites en abondance sur le territoire communal jusqu’en 1960.  J’ai même vu des cagettes, faites de mon bois et remplies de fruits, arriver sur cette place. Les pesées ont disparu ; la place est devenue une aire de stationnement. Avec mon âge, ce qui fait ma force c’est mon ombrâge qui attire les voitures sous mes branches maîtresses. Pour parodier une citation de l’époque où j’ai été planté, je dirais que de mon vivant, pesage et ombrage ont été les deux faire-valoir de mon emplacement. Pour vous aider à mieux me localiser, je suis situé sur l’itinéraire d’un sentier de grande randonnée qui relie le Ballon d’Alsace à Andorre-la Vieille. Mon village est également sur l’itinéraire de l’Ecole des cols, itinéraire cyclotouriste qui traverse la Côte d’Or  du nord au sud. 

Je suis, je suis .... La réponse  est donnée par l'arbre n°11.

Pour se rendre à l'arbre n°10, consultez l'itinéraire "La Côte de Nuits" proposé dans le dépliant des offices de Tourisme, 24 parcours pour silloner les routes de Côte d'Or. De Nuits-Saint-Georges, rejoindre Villars-Fontaine puis Messanges.

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L'ARBRE ideal ET LE VIOLON d'EXCEPTION

C’est l’histoire d’une mort d’un érable sycomore ; on vous explique l’arbre des causes de cet évènement indésirable. Mais pour un érable, être abattu n’est pas forcément une fin misérable. En voilà la preuve.

Le 24 août 2018 un concert est donné par le violoniste Renaud Capuçon dans une église d’un village de Côte d’Or situé près de l’endroit où un sycomore, abattu 3 ans auparavant, est transformé en un violon magique conçu par Christian Urbita, luthier à Cordes sur Ciel.  C’est avec cet instrument que le célèbre musicien fait vibrer 400 personnes rassemblées dans la paroisse locale. Avec quelques indices, saurez-vous dans quelle commune, moi le sycomore, j’ai pris racine ?

Et si vous êtes un cyclomore, c'est à dire un cyclotouriste fan de sycomore, on vous donne tous les détails pour vous rendre sur les lieux.

Moi sycomore, je peut être ondé ou non ondé, ce qui n'a rien à voir avec inonder. Un arbre est ondé quand les fibres présentent des ondulations avec une alternance de bandes claires et mates, une anomalie qui fait la rareté et la beauté du bois. Selon des experts arboriculteurs, l’érable sycomore, commun en Europe, fournirait, parmi toutes les autres essences feuillues, le pourcentage le plus élevé de bois précieux à fibres ondulées. On dit que seul 1 érable sur 1000 est ondé et qu’il est quasiment impossible de détecter cette particularité avant la coupe, sauf à le sonder en soulevant son écorce. En France, ce sont le Jura, les Vosges, la région de Neufchâteau et le Haut-Doubs qui abritent le plus grand nombre d’érables ondés. L’arbre ondé est recherché par des industriels du mobilier, la marqueterie, par exemple pour la réalisation de tableaux de bord de yachts et de voitures de luxe et par les luthiers qui ont repéré dans cette essence une combinaison exceptionnelle de qualités acoustiques et esthétiques, propre à favoriser leur idéal d’équilibre et d’harmonie. Christian Urbita, luthier, a parcouru toute l’Europe pour trouver une bille exceptionnelle d’érable idéal.

C’est en Côte d’Or, dans le domaine, aujourd'hui privé, d’une localité où le chanoine Kir exerça des fonctions écclésiastiques, que le maître luthier me trouve à proximité d’un épicéa, les deux essences dont il a besoin pour fabriquer un violon d'exception. J’ai poussé dans un parc où subsiste les vestiges d'une enceinte fortifiée (Tour Oysel et Tour aux Choues), de bâtiments fonctionnels (Boulangerie, bûcher du XVIIe-XVIIIe) et d'une chapelle absidale (XIIe) près de laquelle des platanes monumentaux, de 5 m de circonférence à hauteur d’épaule, (photo de droite) ont été plantés vers 1800, dans un emplacement auparavant occupé par une abbatiale bénédictine détruite en 1796 ; l'arbre le plus haut est proche de l'allée d'entrée du parc : c'est le séquoia planté en 1850 qui atteint 45 m et dépasse les platanes de 10 m selon des mesures faites au laser. A l'est près de la rivière, face au bâtiment dit de l’infirmerie, plusieurs arbres sont alignés sur le tracé d’anciennes douves : un hêtre pourpre, des ifs, un catalpa tourmenté de 150 à 170 ans. Ici les arbres se portent très très bien car il y a de l’eau partout.

La cause de ma mort a commencé à l’été 2015, quand des touristes lyonnais font remarquer l’existence d’un érable sycomore ondé dans le parc. Par un réseau de connaissances, les propriétaires entrent en contact avec Christian Urbita et lui envoient des photos des lieux et des sycomores pouvant l’intéresser. Le luthier, passionné par la spiritualité et l’histoire du site chargé d’un millénaire de prières, vient de Cordes sur Ciel à la recherche de l’arbre idoine. Durant tout un week-end, le luthier, équipé d’un pendule et accompagné d’un ami magnétiseur, va d’érable en érable et finit par trouver le sycomore de ses rêves. Le luthier entre en dialogue avec moi et me demande la permission d’être coupé ; je lui donne mon accord. Je suis abattu un week-end de septembre, en phase de pleine lune, à 7 heures du matin. A l’examen des cernes de ma souche, mon âge est évalué à 98 ans. Je suis transporté dans l’atelier du luthier, pour bénéficier de traitements spéciaux, être séché, puis être façonné en violon. Christian Urbita qui a lancé Renaud Capuçon au festival Musique sur Ciel (Tarn), quand il était jeune virtuose, offre le violon à l’artiste, lequel en reconnaissance accepte de jouer gratuitement dans l’église du village devant 400 personnes. Pour moi sycomore, ce concert est un trait d'union entre la nature et la culture, un retour aux sources, ou plutôt un retour vers la rivière éponyme du village qui prend sa source à la plus belle des résurgences de Côte dOr.

Je suis, je suis l’érable sycomore de l’ancienne abbaye Saint-Pierre dans le village de Bèze.

Pour les cyclomores qui veulent se rendre à Bèze à vélo, consultez l'itinéraire  4 "De grottes en collines"  ou l'itinéraire 6 "la Vingeanne/Pontailler sur saône" proposés dans le dépliant des offices de Tourisme, 24 parcours pour silloner les routes de Côte d'Or.

Retrouvez les photos  du parc et des jardins de l'abbaye Saint-Pierre dans cet album photos qui contient également des photos du village et un extrait vidéo du concert par ce lien.

 ← ← ←  Ifs, hêtre pourpre et catalpa, alignés sur le tracé des anciennes douves, un parc à l'anglaise harmonieux.

 NB : hors saison (juillet-août) la visite du parc est possible sur demande auprès de l'association des Amis de l'Abbaye de Bèze -21310 BEZE.E-MAIL : 3ab.beze@free.fr

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Tous nos remerciements à Patrick Brasart pour les informations fournies qui nous ont permis la réalisation de cette publication.

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un arbre un circuit : aUX ARBRES CITOYENS !

En poursuivant la tournée des arbres d’exception de Côte d’Or, nous arborons cette fois plusieurs feuillus et conifères qui ont la particularité pour les uns d’être groupés dans un même domaine et pour un autre d’être isolé, le tout est localisé près d’un affluent d’un des plus longs fleuves métropolitains, ce qui peut en faire l’objet d’une visite regroupée. L'un et les autres ont en commun de recevoir de multiples attentions de bonnes âmes, élus, associations ou citoyens.

Saurez-vous trouver la communauté de communes où sont situés tous ces arbres ?

Mon premier végète, isolé, non loin de la mare bucolique « Le Sauvoux », vidangée à l’été 2022 pour cause de nettoyage et où de maigres broussailles et des arbres solitaires crucifiés ou coupés à la souche soulignent l’emplacement des berges asséchées qui encadrent une mosaïque de boue crevassée.

Je disposais déjà depuis le 1 er mai 1923 d’une protection liée à mon grand âge, mais mon statut d’arbre remarquable, obtenu en 2002, m’a fait bénéficier d’une mise en lumière nocturne, avec un éclairage du tronc à la cime, grâce à des luminaires encastrés au sol et encore visibles. Toujours grâce aux citoyens et aux élus, je suis soutenu depuis quelques années par des étais haubanés, après la rupture de deux grosses branches en 2009 et 2010.  Avec ce jambage en bois, je supporte, sans perte d’autonomie, mes rameaux et mes grappes de fleurs aux vertus médicinales apaisantes. Ma date de plantation est estimée entre 1575 et 1610, qui correspond au règne de Henri IV.

Au même titre que les arbres de la Liberté, Il est fort possible que mon espèce inspira la représentation d’un arbre étoilé, dans la première série de pièces de 1 euro et 2 euros, entourée de la devise républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité ».

Vous trouverez mon premier à l'aide de mon second, situé sur la commune limitrophe et sans changer de communauté de communes. Il suffit de traverser la Vouge, 7 kilomètres avant son point de confluence avec l’affluent du Rhône et sans avoir à s'échapper sur la Voie Bleue située rive gauche.

Mon second est dans un parc qui porte le nom d’un musée dijonnais proche de la place de la Libération et qui héberge un éventail de plus de 300 arbres, dont plusieurs essences rares, issus de continents habités. On doit cette merveille naturelle départementale à un maître de forges né à Dijon en 1824. Cet industriel se distingua également en politique ; député de 1863 à 1870, il devient ministre de l’agriculture et du commerce en 1870 et organise l’approvisionnement de Paris durant la guerre contre la Prusse. Après plusieurs maroquins aux finances à partir de 1879, il est nommé gouverneur de la Banque de France en 1881. Avec Eiffel il organise l’exposition universelle de 1900. Dire qu’il faisait flèche de tout bois, est un euphémisme.

Une fois la porte d’entrée du parc franchie, une grande pelouse, ceinturée de futaies, organise la découverte. Le cheminement est guidé par les cimes hautes disposées en périphérie de la pelouse où s'édifie un rideau d’arbres. On y distingue notamment un séquoia géant de 5m60 de circonférence qui perd peu à peu ses branches et qui a été en sécurisé en 2021, un cèdre bleu de l’Atlas (photo à gauche), un chêne pyramidal de 24 m, un noyer d'amérique de 35 m, tous au moins centenaire. De l'entrée formelle du parc avec son mur d’enceinte, le château et la statue de l’ancien maître des lieux, on s'enfonce  progressivement dans un espace couvert inextricable faisant écran au soleil, une forêt quasiment primitive traversée par une petite rivière et des canaux.

Une association d'amis du parc organise depuis plusieurs années sur le site un marché aux arbres et une foire aux plantes et fait preuve d'esprit civique en réalisant également des opérations de nettoyage des lieux. En 2002, la municipalité a obtenu le label “Arbre remarquable de France”, pour cette collection végétale.

Mon premier est le tilleul de Sully sur la commune de Magny les Aubigny ; mon second est le parc Magnin de Brazey en Plaine. Mon Tout est sur la communauté de communes des Rives de Saône. 

Pour aborder à vélo ces curiosités végétales, le circuit n°8, décrit dans le dépliant d’information disponible dans les offices de Tourisme, est tout à fait adapté. A Esbarres, prendre la rue Fangy pour aller à Brazey en Plaine, ou la rue  Visain pour se rendre à Magny les Aubigny.

 

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Un arbre, un circuit : une pomme de discorde et un label

Si un désacord a pu exister ou subsiste encore sur l'âge de cet arbre, tout le monde est d'accord pour reconnaître son statut d'arbre remarquable. Un label lui a même été attribué en 2018. S'agit-il d'un pommier comme l'évoque le titre de cette publication ?

Je suis en place près d'un calvaire datant de 1631, en limite d’un  village situé à l’orée de la Forêt Domaniale des Laverottes.  Le nom du village serait un dérivé du latin Casnedus, lieu planté de chênes. Parmi les habitants, appelés casnedois, certains cultivent la légende que je suis un « Sully » planté il y a plus de 400 ans. Des experts, des paysagistes, évaluent pourtant mon âge à 220 ans.

Quelle importance ?  Je ne suis pas un arbre de la discorde et en 2018 je suis entré dans le club des arbres remarquables, titre décerné par l’association ARBRES (Arbres Remarquables, Bilan, Recherches, Etude, Sauvegarde). Et à ce titre, en vertu de l’article 4 de la déclaration des Droits de l’Arbre proclamée le 5 avril 2019 entre les murs de l’Assemblée Nationale, je bénéficie d’une protection renforcée. «Certains arbres, jugés remarquables, par les hommes, ….accèdent à un statut supérieur engageant l’homme à les protéger comme « monuments naturels ».

Je ne suis pas un arbre à glands, ni à pommes de discorde. Haut de 33 m et d’une circonférence de 3.66 m, entouré d’un érable et de deux frênes, je suis dans une prairie où fleurit la lutéa  Aventis, en bordure de la route forestière conduisant à Saussy.

Je suis, je suis le tilleul du calvaire de Chaignay (album photos)

Pour se rendre au tilleul du calvaire de Chaignay, nous vous recommandons de télécharger le circuit n°4 , De grottes en collines, figurant sur la carte du dépliant "24 Parcours pour silloner les routes de Côte d'Or à vélo". On rejoint Chaignay depuis Villecomte par la D6C ou depuis Messigny Vantoux par la D107A et la D903, passages à Savigny le sec et Epagny.

Carte de France des arbres remarquables labelisés par ARBRES

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Un arbre, un circuit - LES SIX filles

Nouveauté 2022, nous ouvrons une thématique de circuits cyclotouristes  qui nous conduisent à des arbres remarquables de Côte d'Or. Nous commençons par un sujet feuillu qui a eu le premier prix au concours des arbres remarquables de Côte d'Or il y a une vingtaine d'années.

Chêne de 130 ans, je suis situé à une vingtaine de kilomètres à l'est de Dijon, sur la commune de Cessey sur Tille. Ne me cherchez pas près de la place de l'église où trône un marronnier d'Inde. J'ai pris racine au coeur des bois communaux à 800 m de la route reliant Cessey à Chambeire. J'ai la particularité d'avoir six troncs nés d'une même souche. Je suis, je suis...je suis  les Six Filles.

Proche de l'itinéraire vélo Dijon - Lamarche-sur-Saône, par Remilly sur Tille et Vaux sur Crosne, l'arbre est situé sur la commune de Cessey sur Tille. Une partie du parcours comprend 800 m en forêt, chemin en ligne droite non revêtu qui ne présente pas de diffficultés ; il convient mieux aux vélos Gravel ou aux deux-roues équipés de pneus adaptés (au moins 28mm). A hauteur d'une clairière située à gauche du chemin et offrant une vue sur le Mont Afrique, l'arbre, signalé par une fléche sur la droite, fait son apparition après 100 mètres de marche.

Consultez la carte du circuit n°7 "Entre Saône et Forêt", proposé dans le dépliant des offices de Tourisme, 24 parcours pour silloner les routes de Côte d'Or, et vous pourrez vous diriger, à l'aide des informations fournies vers cet arbre remarquable tout proche de cet itinéraire n°7.

Coordonnées de l'arbre :  latitude, longitude décimales : 47.2878312 ; 5.249358

Coordonnées de l'arbre :  latitude, longitude sexagésimales : N47°17'16.192'' ; E5°14'57.688''

Localiser l'arbre sur une carte à l'aide des coordonnées : lien

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Un arbre, un circuit - L'arbre des borbeteils

Nouveauté 2022, nous poursuivons la thématique de circuits cyclotouristes  qui mènent à des arbres remarquables de Côte d'Or. L'arbre des Borbeteils est un arbre rare, situé à 16km à l'ouest de Dijon dans la vallée de l'Ouche.

Selon certaines sources, j'ai une cote défavorable en Asie où j'ai la réputation d'attirer les mauvais esprits. J'ai quelques espèces semblables et plus jeunes au parc Henri Détang de Quetigny. Je suis vénéré par les habitants de mon village baigné par l'Ouche, les Borbeteils, et considéré comme élément du patrimoine local par l'HIPAF, association ayant pour objectif de faire connaître l’histoire et le patrimoine du village et de contribuer à sa sauvegarde et à sa valorisation. Près de la mairie, j'apporte une touche ornementale, malgré mes branches tortueuses et difformes. J'ai une forme pleureuse avec des rideaux de feuillage qui pendent au sol en été. En hiver, pour les fêtes de fin d'année, je suis décoré d'énormes perles, qui donnent l'illusion d'une branche de gui. Je suis, je suis.. je suis le sophora du Japon de Fleurey sur Ouche.

 Une curiosité à voir avec un aller-retour de 32km sur piste cyclable au départ de la place du 1er mai à Dijon (voir le parcours : lien) ou à l'occasion de la randonnée des Jonquilles organisée par le club des Chantalistes qui ravitaille chaque année les participants dans la cour de l'école de Fleurey située à 500 m du sophora.

 

 

 

 

Consultez la carte du circuit n°2 "Arriere côte et canal de Bourgogne", proposé dans le dépliant des offices de Tourisme, 24 parcours pour silloner les routes de Côte d'Or, et vous pourrez vous diriger, à l'aide des informations fournies, vers cet arbre remarquable situé tout près de ce circuit n°2.

Coordonnées de l'arbre :  latitude, longitude décimales : 47.31165566 ; 4.8599765

Coordonnées de l'arbre :  latitude, longitude sexagésimales : N47°18' 41.96'' ; E4°51' 35.915''

Localiser l'arbre sur une carte à l'aide des coordonnées : lien

Vos questions - Les réponses de Pascale, présidente de l'association HIPAF de Fleurey sur Ouche

Quelles sont les particularités du  sophora du Japon ?

L'arbre fleurit tous les 3 à 5 ans et seulement lorsque l’arbre a atteint au moins une vingtaine d’années. Il lui faut aussi de la chaleur pour fleurir. Sa floraison est très mellifère et attire de nombreuses abeilles. La longévité du sophora peut atteindre 500 ans. Il est devenu à la mode au milieu du XIXe siècle.  Son originalité vient aussi de sa fructification en gousses pendantes de 5 à 10 cm de longueur qui évoquent des colliers de perles.

Pourquoi les habitants de Fleurey s’appellent les Borbeteils ?

Jusqu’au XIXe siècle, la voie entre le petit pont sur la « fausse rivière » (bief de moulin aujourd’hui disparu  et remplacé par le canal), et le grand pont sur l’Ouche, était en fond de vallée, en terrain très marécageux. Pour aller du quartier de la Velle à celui de la Vellotte où est construite l’église paroissiale, les habitants devaient traverser dans la boue, « lei  borbe », en patois local, d’où le gentilé « Borbeteils », qui leur fut attribué.

 

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UN arbre, UN CIRCUIT - L'ARBRE à boisson chaude des grands crus

L'arbre présenté est situé sur le territoire de la 8 ème commune traversée par la Voie des vignes Dijon - Santenay (en partant de Chenôve), en plein coeur du village viticole. A votre avis de quel arbre s'agit-il ?

Je suis une variété d’arbre qui porte le nom d’un musée de Colmar, Unterlinden*.  Je dois ma notoriété et ma longévité au ministre des finances du roi Henri IV, Maximilien de Béthune qui aurait pris la décision de généraliser ma plantation dans les villages du royaume. J’ai donc de nombreux alter ego de ma génération plutôt dans les territoires qui fédéraient le pays au XVII ème siècle. En Côte d’Or j’ai des semblables à Magny les Aubigny, Agey, Planay, Vieilly…  A Chambolle-Musigny, je suis face à l’église du village, où je règne au bord de la route des Grands Crus. Avec mon tronc de 8m70 de circonférence et une hauteur de 17m50 j’ai les dimensions suffisantes pour faire de l’ombre aux groupes cyclistes. Au-delà de 400 ans, j’ai pour attribut « De Sully », du nom du titre ducal de celui qui avait acté ma mise en place.  En tisane ou en infusion, mes fleurs séchées ont des propriétés apaisantes et calmantes. Je suis, je suis, je suis le tilleul.

*  ( Unterlinden = Sous les tilleuls)

Consultez la carte du circuit n°3 "Clos Vougeot Citeaux", proposé dans le dépliant des offices de Tourisme, 24 parcours pour silloner les routes de Côte d'Or, et vous pourrez vous diriger, à l'aide des informations fournies vers l'arbre remarquable situé sur ce circuit n°3.

Coordonnées de l'arbre (latitude, longitude décimales) : 47.18508529663086 ; 4.9509382247924805

Coordonnées de l'arbre (latitude, longitude sexagésimales) : N47°11' 6.307'' ; E4°57' 3.377''                                                                                     

Localiser l'arbre sur une carte à l'aide des coordonnées : lien

 album photos  (tous nos remerciements à la mairie de Chambolle Musigny pour plusieurs photos ajoutés à l'album)

 

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UN ARBRE, UN CIRCUIT - L'ARBRE AGE

L'arbre présenté est à l'ouest de Dijon, sur une commune homophone du titre de la publication. Situé le long de l'itinéraire de la randonnée des jonquilles 2022 (parcours de 64km), organisée les Chantalistes, à votre avis de quel arbre s'agit-il ?

J’ai l’âge d’un arbre généalogique dont les ancêtres se seraient mariés au début du XVII siècle, ce qui peut représenter 12 générations et 4000 descendants. On peut dire que chaque lignée de rejetons a grimpé dans mes branches, chose qu'il n'est plus possible de faire pour raison de sécurité. C'est aussi pour sécuriser mon édifice, tout autant que les grimpeurs en herbe, que je suis entouré, depuis un an, d'une barrière qui détermine un périmètre de protection. Il y a fort longtemps la foudre m'a écartelé et depuis j’arrivais à bien me maintenir. En mai 2021 un méchant coup de vent m’a amputé d’une grosse branche. Après avoir consulté divers experts il a été décidé de me laisser évoluer à ma guise. En raison de mes capacités de résilience, je peux vivre 1000 ans, et atteindre 40 mètres de haut. . Au-delà de 400 ans, j’ai pour attribut, le titre ducal de celui qui avait acté ma mise en place dans de nombreux villages de France. Contrairement à mon homologue de Chambolle Musigny, je suis entouré de prairies et d’aires de labours, ce qui aurait plu au Duc de Sully, coutumier de l’expression « Labourages et pâturages sont les deux mamelles de la France. ». Si on fait le parallèle avec un humain, je suis dans la catégorie des vétérans, des cacochymes, des valétudinaires, des anciens qui récoltent mes fleurs pour me boire en infusion. Je suis, je suis un tilleul sur la commune homophone d'un synonyme en trois lettres d’ancien. Je suis le tilleul âgé d’Agey.

                                                                                                                                                                                                                  Photo 27 mars 2021  ↑↑

Consultez la carte du circuit n°12 "De réservoirs en châteaux", proposé dans le dépliant des offices de Tourisme, 24 parcours pour silloner les routes de Côte d'Or, et vous pourrez vous diriger, à l'aide des informations fournies vers l'arbre âgé d'Agey tout proche de cet itinéraire n°12

Coordonnées de l'arbre (latitude, longitude décimales) : 47.2850339 ; 4.7660101                                                                   

Coordonnées de l'arbre (latitude, longitude sexagésimales) : N47°17' 6.122'' ; E4°45'57.636''

Localiser l'arbre sur une carte à l'aide des coordonnées : lien album photos

   Photo 22 mars 2022

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Un ARBRE, UN CIRCUIT - L'arbre plante en l'HONNEUR D'UN ROI

Cet arbre, planté en l'honneur d'un roi, est avec le recul que quiconque peut avoir sur le cours de l'Histoire, un arbre qui cache la forêt des rois éphémères.

Je suis au centre de six arbres semblables qui m’entourent et d’une dizaine charmes plantés en cercle. Cette configuration symbolise l’environnement familial autour du berceau du fils de Napoléon 1er, l’Aiglon. Des lieux de ce type, en bouquets d’arbres ou plus sobrement en plantation isolée, il y en eut dans toute l’Europe, en Russie, en Pologne, en Belgique, en Italie. Mais beaucoup ont été détruits à la Restauration de la monarchie en 1815. L’ancienne administration des Eaux et Forêts en a cependant conservé certains. Je suis sur le territoire d’une commune couverte d’une forêt domaniale dont le nom évoque un hippodrome ou une marque de maroquinerie de luxe symbolisée par un cheval en mouvement.  Je suis pratiquement contemporain de l’histoire des faïenceries locales dites de Longchamp.  Vous me trouverez en prenant, par la D116, la direction de Premières, puis le premier chemin sur la gauche appelé Sommière du Bouchet ; 400 mètres après avoir quitté la route, je suis sur la droite, signalé par un panneau. Je suis, je suis le chêne du Berceau du Roi de Rome en forêt de Longchamp.

L'arbre est situé à 27 km du centre ville de Dijon

Consultez la carte du circuit n°7 "Entre Saône et Forêt", proposé dans le dépliant des offices de Tourisme, 24 parcours pour silloner les routes de Côte d'Or, et vous pourrez vous diriger, à l'aide des informations précédentes vers  l'arbre planté en l'honneur tout proche de cet itinéraire n°7.

Coordonnées de l'arbre :  latitude, longitude décimales :  47.2500833 ; 5.292416666666667

Coordonnées de l'arbre :  latitude, longitude sexagésimales : N  47° 15' 0.3'' ; E 5° 17' 32. 7''

Localiser l'arbre sur une carte à l'aide des coordonnées : lien

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UN ARBRE, un circuit - L'arbre DE LA gastronomie

Sans chercher midi à quatorze heures, redécouvrez facilement cet arbre qui était devenu inaccessible pendant 8 années de travaux d'aménagements.

J'ai été planté le 20 ventôse de l'an VI (10 mars 1798) dans un ancien hôpital médiéval du Saint Esprit et de Notre Dame de la Charité. Je fais figure de gardien de ces lieux aujourd'hui restaurés et du temps qui s'écoule ; à ving cinq mètres de hauteur, je domine le toit de l'ancienne chapelle Sainte Croix de Jérusalem, édifiée en 1459. On peut voir donc mon houppier  depuis la  cour intérieure de cette ancienne chapelle du cimetière de l'hôpital.

Plus généralement, je suis un arbre d'ornement de parcs et de rues des villes ; on me dispose aussi en alignement le long de routes ou de canaux où j'apporte ombre et fraîcheur. Dans le département de la Côte d'Or, j'ai quelques alter ego dont un daté de 1780 à l'abbaye de Fontenay. Comme le tilleul argenté de Faverolles-les-Lucey planté le 16 avril 1989, je suis dans la catégorie des arbres de la Liberté. Je suis, je suis un platane de la Liberté dans la cité internationale de la gastronomie et du vin.

 

 

La cité de la gastronomie et du vin est située au kilomètre zéro de la voie des vignes. L'arbre est accessible aux vélos et aux piétons par l'allée Bernard Loiseau, chef étoilé.

                                                                                                                                                                            un gardien du temple de la gastronomie ↑

Cet arbre, au coeur de la cité de la gastronomie, est idéalement placé au début des circuits n° 2 "Arriere côte et canal de Bourgogne" et n° 3 "Clos Vougeot Citeaux", proposés dans le dépliant des offices de Tourisme, 24 parcours pour silloner les routes de Côte d'Or.

                                                                                                                                                                         

← ←  La cime de l'arbre de la liberté est visible depuis la cour de Jérusalem

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challenge codep 2024 - DES arbres remarquables

Parce que les arbres sont au cœur de nos vies, nous composons en 2024, un challenge avec 14 arbres remarquables, à visiter comme des BPF.

Des arbres BPF

On prête aux arbres des vertus multiples, des qualités ornementales, des propriétés thérapeutiques. Les arbres sont extrêmement bénéfiques : ils purifient l'eau et l'air, capturent le dioxyde de carbone, nous offrent nourriture, médicaments et améliorent notre bien-être. A la fin des années 1970, la FAO, l'organisation des Nations-Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation, institua le 21 mars, Journée Internationale de la Forêt. Dans l’astrologie celtique, le chêne est associé à cette même date qui correspond selon les années à l’équinoxe de printemps. L’astrologie est un ensemble de croyances qui associent des interprétations entre la position des astres et des évènements des êtres humains, comme les dates de naissance. On y croit ou pas. Parmi ces hêtres et ces non-hêtres, il y a enfin des arbres remarquables qui ont valeur de BPF (hauts-lieux touristiques). Parce que les arbres sont au cœur de nos vies, nous composons en 2024, un challenge avec 14 arbres remarquables.

Challenge des arbres remarquables 2024 

14 arbres remarquables, en Côte d’Or ou en lisière du département, ont été sélectionnés pour faire l’objet du challenge :  5 tilleuls, 4 chênes, 2 platanes, 1 sophora du Japon, 1 érable, un cèdre. Retrouvez la description de chaque arbre et sa localisation à l'aide du sommaire de cette page.

Fonctionnement du challenge

Se procurer une carte de participation en en faisant la demande à departement21-challenge@ffvelo.fr ou par téléchargement.

Rendre visite ensuite, à vélo, à au moins six de ces arbres. 

Retourner la carte avant le 31 décembre 2024, après l’avoir complétée des informations demandées.  

Joindre à la carte à retourner, au moins une photo de l’arbre de votre choix (optionnel) ; ces photos alimenteront une galerie foto-forestière d'arbres remarquables.

Les visites feront l'objet d'un classement par clubs.

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